Brujas

Antoine TABET, Terminale

Récemment, je suis hanté par le fantôme de ton âme.
Il me suit partout où je vais, il me suivrait jusqu’à Amsterdam
Je ne pourrais m’en défaire si je le souhaitais
Il m’a surpris par derrière et tout de suite enivré

Des coeurs j’en ai aimé, j’en ai parfois brisé
Mais rares sont les coeurs qui m’ont si profondément intrigué
Pourtant, le tien me tient constamment en haleine
Et mes tentatives de l’oublier ont jusqu’à présent été vaines

Ton esprit me vient tellement dans mes rêves
Que je souffre d’un vide immense quand je me lève.
Cet inexplicable gouffre dans mon quotidien
Me laisse souhaiter à mes côtés ton corps et ton esprit Troyens

Progressivement, ton rire me devient nouvelle obsession
Je me trouve complètement incapable de me défaire de ce son
À chaque fois que j’y pense, je désire m’en détacher
Mais le fantôme de ton sourire ne cesse de me hanter

Tes yeux m’envahissent dès que je ferme les miens
Ils s’approprient mon corps et mon âme qui deviennent tiens
Je me livre en aveugle à tes prunelles qui m’entraînent
Et me dévoue au fantôme de ton âme qui m’enchaîne