Élève

Interview avec Mia Malak, championne du Liban 2000m :

Être championne du Liban aux 2000 m à l’âge de 16 ans n’est pas une simple
affaire. Pourtant, c’est ce que Mia Malak, élève de première, a réussi à accomplir,
tout en réussissant à trouver un équilibre entre sa vie de tous les jours et sa vie
d’athlète. Dans cette interview, Mia nous donne un petit aperçu de son parcours
sportif.
Yara : Comment as-tu découvert ta passion pour la course ?
Mia : Depuis que je suis petite, j’ai toujours été sportive. Je faisais plusieurs sports et
participais à de nombreuses compétitions. Mais tout s’est déclenché en classe de 8e

lorsque j’ai participé au cross annuel d’indépendance organisé par l’école. Ce jour-là,
j’ai remporté la 2ème place alors que je ne m’étais pas du tout entraînée. J’ai réalisé
alors que j’avais une bonne endurance et mon prof de sport, M. George, a encouragé
ma mère à me laisser poursuivre ce talent. C’est donc à l’âge de 10 ans que j’ai
intégré mon premier club.
Yara : Tu as mentionné au début que tu pratiquais d’autres sports. Pourquoi avoir
choisi la course d’endurance parmi tant d’autres ?
Mia : Me dévouer à la course n’était pas une décision que j’ai prise à moment précis
dans ma vie. C’est un talent qui m’est venu d’une façon très naturelle, c’était une
évidence pour moi : je devais courir. Courir est aussi un moyen pour moi de me
défouler, de me libérer l’esprit, c’est seulement moi et la piste. 
Yara : Je suis sûre que ton talent naturel t’a grandement aidé. Mais de quoi d’autre
as-tu besoin pour devenir une coureuse qui participe, et même remporte des
compétitions ?
Mia : Il s’agit d’un dévouement aussi bien qu’au niveau physique qu’au niveau
mental. Physiquement, bien sûr, un coureur nécessite beaucoup d’entraînement
régulier. Une semaine de repos affectait ma rapidité et mon endurance – bien qu’elle
était indispensable à ma santé. Mentalement, il faut être déterminé et savoir gérer le
stress lors des compétitions afin de pouvoir l’exploiter en tant qu’outil et ne pas
succomber à l’angoisse.
Yara : La course occupe une place importante dans ta vie. Quelle est la plus belle
expérience que tu as vécue grâce à elle ?
Mia : Sans hésiter je dirai la West Asian Championship de 2018 organisée au
Liban. C’est la première compétition internationale à laquelle j’ai participée, et c’est
aussi la première fois où j’assiste à l’union de toutes les équipes libanaises qui
s’encouragent l’une l’autre. Je me suis vraiment sentie fière d’être libanaise. J’ai
remporté la 3e place dans les 1500 m, mais je sentais que c’était plus une victoire
pour mon pays qu’une victoire individuelle.
Yara : Qu’est-ce que tu as préféré dans la « West Asian Championship » ? 
Mia : J’ai vraiment adoré le temps que j’ai passé avec mon équipe. On a séjourné 4
jours dans un hôtel ce qui nous a vraiment rapprochés. Un lien très fort d’amitié s’est
créé entre nous, surtout que la relation entre coéquipiers est vraiment spéciale. On
comprend le stress avant les compétitions et la difficulté de nos échecs. Mais on
s’encourage tout au long du chemin et partage la même joie lors des victoires. Ce
sport qui a l’air si individuel, et même solitaire, prend un aspect collectif. 

Yara : Merci Mia et bonne chance pour la suite !
Les victoires de Mia :
�� Médaille d’argent dans sa catégorie crosse interscolaire de Jamhour (en classe de e )
��Médaille d’or 800m en 2018 (1ere médaille d’or dans une compétition interscolaire
��Médaille de bronze dans ma catégorie, crosse championnat du Liban (2019
��3ème place crosse interscolaire de l’USG (2019
��3ème place dans sa catégorie aus marathon de 10km
��2ème place dans sa catégorie 1000m championnat du Liban (2019)
��1ère place dans sa catégorie 2000m championnat du Liban (2019) (1ère médaille d’o
dans un championnat du Liban)
�� 3ème place championnat de West Asie (2019) (1ère compétition internationale

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