Les palestiniens, un peuple en souffrance depuis 1948
Sara HRAOUI et Kinda KHATIB, Terminale
La cause palestinienne est un sujet très sensible, d’ailleurs, le conflit israélo-arabe, plus tard devenu israélo-palestinien remonte à l’année 1948, ce qui fait de lui le conflit armé le plus ancien encore en cours aujourd’hui. Les origines du conflit israélo-arabe datent de la Première Guerre mondiale. La promesse d’un foyer national juif est faite par les Britanniques. Par la déclaration de Balfour de novembre 1917, le ministre britannique des Affaires étrangères, Arthur Balfour, reconnaît le sionisme et promet la création d’un foyer national juif en Palestine.
Les États arabes, depuis 1945 fondent une ligue pour soutenir la Palestine et défendre sa cause. Suite à cela, on assiste à de nombreuses interventions armées afin d’essayer de libérer le territoire sous occupation israélienne, qui furent un échec. D’ailleurs, Israël gagne de nombreux territoires tels que le Golan et le Sinaï, et plus de 800 000 palestiniens se réfugient dans les pays Arabes voisins, comme le Liban : il s’agit de la Nakba.
Depuis le début du conflit, on assiste à une évolution des relations entre les pays Arabes et Israël qui marquent deux tournants majeurs.
En 1978, les accords du Camp David entre l’Égypte et Israël marquent le début du processus de paix entre ces deux États, qui signeront par la suite le traité de paix israélo-égyptien en 1979. Bien que cet accord ait été très mal vu par les autres États arabes, et a mené à ce que l’Égypte soit temporairement chassée de la Ligue Arabe, de nombreux pays l’ont suivi telle que la Jordanie en 1994, et même les accords d’Oslo entre Israël et l’OLP.
L’année 2020 est celle qui marque le second tournant attention il y a eu plusieurs tournants, je dirai ici “le tourant le plus récent” ou quelque chose dans ce genre…? et un changement de position très clair des pays arabes. Quatre accords historiques ont été signés avec Israël : les Émirats Arabes Unis, le Bahreïn, le Maroc, et dernièrement le Soudan. Ces accords diplomatiques et économiques sont la preuve que ces pays reconnaissent désormais l’Israël comme étant un État indépendant, ce qui trahit les promesses de solidarité et de protection auprès de la Palestine qui se retrouve encore plus affaiblie, mais qui n’ont par contre relevé presque aucun sentiment de révolte. La Palestine n’a désormais plus de pouvoir, et cela est justifiable par la force militaire et économique croissante d’ Israël, qui est d’ailleurs soutenue depuis plusieurs années par la première puissance mondiale ; les États-Unis, qui ont surtout travaillé dans son avantage sous l’administration de Trump. En effet, les États-Unis autorisent ces crimes qui privent les Palestiniens de leur liberté fondamentale et de leurs droits humains.
Chaque année, 3,8 milliards de dollars d’aide militaire sont donnés à Israël, qui l’emploie pour se défendre, mais aussi commettre une série d’exactions contre les Palestiniens, notamment une répression contre les manifestants, le bombardement de zones civiles, l’emprisonnement d’enfants et la démolition de maisons : une colonisation.
Plus particulièrement, en fin janvier 2020, Trump publie un plan de paix tant attendu au Moyen-Orient, reconnaissant Jérusalem comme capitale indivisée d’Israël, tout en proposant un État palestinien indépendant et la reconnaissance d’une souveraineté israélienne sur les colonies de la Cisjordanie, mais ce dernier a été rejeté par le président palestinien Mahmoud Abbas, avec une menace de quitter les accords d’Oslo.
Un autre évènement marquant l’année 2020 est certainement la pandémie de la Covid-19. De confinement en confinement, ce virus a bouleversé le monde entier à tous les niveaux. Fin 2020, plusieurs vaccins contre le virus ont été fait, et ont été distribué dans plusieurs pays, ce n’est donc pas une surprise qu’en Israël, des vaccinations se font. Elle refuse même aujourd’hui l’arrivée de personnes non-vaccinées. Mais le problème ne se pose pas ici ; Israël refuse de vacciner les Palestiniens sous occupation militaire, ce qui reflète clairement l’apartheid existant. Mais on remarque un certain retournement de situation car ce problème ne passe pas inaperçu. Bien qu’on ait vu que les États-Unis soutiennent Israël, de nombreuses critiques ont été faites à ce propos par les médias américains tel que The New York Times, par des hommes politiques américains tel que Bernie Sanders, et même par des programmes télévisés américains comme SNL.
Est-ce que ces derniers événements sont un début d’espoir pour la cause palestinienne ?
